La vidéosurveillance à basse température

Même si les caméras extérieures sont conçues pour résister à des conditions climatiques variées, les très basses températures sont susceptibles d’altérer leur fonctionnement. Pour qu’elles soient efficaces, diverses précautions doivent ainsi être mises en oeuvre.

 

Quel matériel de vidéosurveillance choisir ?

Une caméra exposée à des conditions de froid extrême perd de son efficacité. Les batteries s’épuisent en effet plus vite et une partie des composants peut rapidement présenter des dysfonctionnements majeurs. De plus, la condensation a tendance à flouter les images enregistrées et causer des courts-circuits ou des faux contacts dans la caméra. Pour un fonctionnement optimal dans de telles conditions, il est recommandé de choisir les caméras équipées de lentilles chauffantes. Ce dispositif prévient la condensation et le givre lorsque l’appareil est utilisé en condition de basse température. Il est également possible d’équiper sa caméra d’un boîtier étanche pouvant ventiler la caméra en été et le chauffer en hiver. Ce type de boîtier se révèle également efficace contre la condensation.

 

D’autre part, il existe des caméras spécialement conçues pour fonctionner à très faible température. C’est notamment le cas des appareils utilisés dans la recherche scientifique et installés en montagne pour étudier les changements climatiques. Les caméras sont dans ce cas alimentées à l’aide de câbles RJ45 destinés à récupérer le flux vidéo et réduire le câblage utilisé. Elles peuvent également utiliser des panneaux solaires ou des éoliennes et transmettre les images grâce à un émetteur. L’enregistrement sur une carte SD est par ailleurs possible si le dispositif est facilement accessible. À noter que les caméras supportant les conditions de froid intense sont également utilisées dans les domaines skiables ou les bâtiments exposés à de très faibles températures en hiver.

 

Choisir une caméra de surveillance

Différents types de caméras de surveillance peuvent être utilisés. Il peut s’agir d’une caméra sans fil transmettant les images par ondes radio, d’une caméra de surveillance en direct connectée à Internet ou d’une caméra équipée d’une fonction jour/nuit. Dans ces différents cas, la visualisation des images se fait depuis le confort de sa maison ou de son local. Il n’est donc pas nécessaire de sortir pour récupérer les images contrairement à une installation utilisant une carte SD. La caméra de surveillance peut également être une caméra infrarouge pour la surveillance des lieux très sombres, une simple webcam ou une caméra espion. Dans ces cas, il faut savoir que l’appareil n’est généralement pas conçu pour un usage en extérieur. L’achat d’un boîtier étanche est ainsi indispensable.

 

Pour visualiser les images, Internet apparaît comme la solution la plus simple et la plus accessible. Il est en effet possible de surveiller sa propriété ou ses installations depuis n’importe quel point du globe dans la mesure où l’on installe une caméra connectée. Un logiciel de vidéosurveillance transmet ensuite les images vers un compte accessible depuis un téléphone, une tablette ou n’importe quel appareil connecté. Avant de se lancer, il faut cependant savoir que l’utilisation de ce type d’appareil est soumise à la loi sur la vidéosurveillance. Ainsi, les propriétaires ont le devoir de déclarer leurs installations à la CNIL ou d’effectuer une demande d’autorisation auprès de la préfecture. Il est également important de respecter certaines garanties de confidentialité relatives aux personnes filmées.

 




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