Saison d’hiver : anticiper l’intoxication au monoxyde de carbone

Dans l’hexagone, l’intoxication au monoxyde de carbone se trouve en pôle position des causes de mortalité par produits toxiques. L’Institut de veille sanitaire se veut alarmant en avançant que 80 % des intoxications ont lieu dans l’habitat.

Le mécanisme d’une intoxication au monoxyde de carbone

Le monoxyde de carbone (CO) doit surtout sa dangerosité à son caractère indétectable. Se propageant en un temps record dans l’environnement, ce gaz asphyxiant s’avère en effet non irritant et inodore. Inhalé, il donne lieu à une intoxication qui peut se révéler mortelle. Les occupants d’une maison peuvent alors être en proie à la nausée, à des maux de tête, ou encore à des vomissements. Ces symptômes s’expliquent par le fait que les globules rouges sont les premiers à être affectés par le monoxyde de carbone. Ces éléments se trouvent ainsi dans l’incapacité de remplir correctement leur rôle de diffuseurs de l’oxygène dans l’organisme.

Les précautions à prendre

On peut très bien limiter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone par des gestes simples. Il est par exemple recommandé d’aérer quotidiennement et durant au moins 10 minutes, l’intérieur d’une maison. La vérification des systèmes de ventilation est également de mise. Les spécialistes recommandent de leur côté un usage modéré des chauffages d’appoint. D’ailleurs, ils déconseillent vivement l’utilisation d’appareil inapproprié comme la cuisinière ou le brasero pour se chauffer.

Détecteur de monoxyde de carbone : la solution ultime

L’installation de détecteurs de monoxyde reste la meilleure solution pour éradiquer les risques d’intoxication. Ces appareils trouveront alors leur place dans toute pièce entreposant des appareils à combustion. Dans la chambre à coucher par exemple, mieux vaut les installer à proximité du lit. S’il y a lieu d’installer un détecteur dans des pièces peu fréquentées comme le garage, un point d’installation externe est souhaitable pour que l’on puisse entendre l’alarme.

Saison d’hiver : anticiper l’intoxication au monoxyde de carbone